Hotel Rif Nador
Lieu : Nador
Maître d’ouvrage : Société Hôtelière Nador (SHN), Filiale CDG Développement
Programme : 120 chambres, 10 chambres communicantes, 5 chambres pour handicapés, 10 suites, et 65 appart-hôtel, business center, restaurants, piano-bar, discothèque, commerces, spa-fitness, piscines couverte et extérieure, salles de séminaires et congrès, salle de jeux, club enfants, services, parkings, aménagements extérieurs
Superficie du site : 13 427 m²
Surface couverte : 27 953 m²
Notice architecturale
Deuxième place bancaire du Maroc, Nador longe l’immense lagune méditerranéenne de la Mar Chica (115 km²) au sud-est du cap des Trois Fourches dont la sépare l’enclave espagnole de Melilla. En plein essor économique, le Plan Azur va lui permettre de développer ses infrastructures touristiques largement inadaptées à ses potentialités balnéaires au cœur d’une superbe région agricole à l’environnement protégé. Parmi les cinq projets en cours d’études sur la commune, la reconstruction de l’hôtel Rif – portée par la Société Hôtellerie Nador (SHN) et la CGI (Compagnie générale immobilière), filiales de la CDG Développement – devrait permettre d’ici 2012 d’y prolonger la corniche maritime.
Veillant à s’intégrer au parcellaire et à la morphologie hérités de la cité espagnole, le programme de plus de 27 953 m² couverts s’insérera astucieusement sur ce vaste îlot carré sous forme de plusieurs plots d’un à cinq étages regroupés en engendrant deux prodigues espaces verts paysagers au Nord et au Sud. Réunis deux à deux par des passerelles desservant une rue haute, les immeubles en périphérie Ouest hébergeront 65 appartements de l’appart-hôtel au-dessus des commerces à rez-de-chaussée tandis que leur vis-à-vis oriental accueilleront les annexes de l’hôtel, une discothèque, un centre de fitness et spa à proximité des deux piscines, un piano-bar en prolongement du lobby et un mini palais des congrès rotule urbaine. Bordé de bassins, le barreau central déploie en étages 135 chambres et 10 suites dont les terrasses s’abritent de la torpeur estivale à l’arrière d’un damier de pare soleil menuisés ou maçonnés côté ville alors qu’un claustra géométrique de bois aux allures de moucharabieh continu protège ses façades intérieures.










